De la biologie cellulaire à la cuisine créative
Par F. Brajeul
Se nourrir dans nos sociétés dites « modernes » génère le déploiement d’une quantité impressionnante d’intermédiaires entre l’aliment cultivé et son arrivée dans notre assiette. Du circuit de l’industrie alimentaire et ses distributeurs, à la cuisson de nos aliments, quelle dépense énergétique !
Pourquoi se nourrir ?
Les scientifiques connaissent parfaitement le devenir des aliments dans notre organisme une fois réduits à l’état de particules assimilables. Ces dernières seront mises à la disposition d’un élément unique : la cellule et son ADN. On reconnait l’importance des micro-nutriments dans les échanges cellulaires.
L’artificialisation des aliments (des semences jusqu’aux supermarchés) ne convient pas aux besoins essentiels de cette unité fondamentale qu’est la cellule. La carence en micro-nutriments essentiels sera préjudiciable aux différentes étapes informatives cellulaires. L’ADN, porteur du génome codant toutes les protéines indispensables à la vie, est soumis à l’environnement et subit de multiples transformations. Mais sous l’influence d’un milieu stressant permanent (pollution de tous ordres…), l’ordonnance des lettres du code génétique sera modifiée. Ces erreurs fondamentales et ces carences sont à l’origine de toutes les maladies et notamment du cancer, d’autant plus que la cellule va perdre sa capacité réparatrice.
Or, seuls les aliments peu ou pas transformés sont capables d’apporter les «matériaux » indispensables à la vie. Le reste est inutile et même nuisible. Sans parler des conséquences désastreuses sur l’environnement des circuits de transformation et distribution.
Changer des comportements acquis par force de publicité et formatage précoce, demande bien des efforts. Mais simplifier son alimentation, faire le choix d’une nourriture adaptée peut se révéler très économique, n’excluant en rien l’aspect gustatif et créatif. Sans compter les nombreux aspects sociétaux favorables liés à cette prise de conscience.
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