Atelier sur les besoins
Je n’ai pas compté, mais nous étions une quinzaine de personnes.
J’ai exposé mes idées sur les besoins humains, l’occasion était trop belle.
Mon objectif était de recenser des besoins humains que je considère comme fondamentaux (outre les besoins primaires), comme le besoin de nouveauté tant dans les sensations que les émotions et la pensée en réaction à un article de l’Encyclopédia Universalis qui ne considère comme besoins que ce qui est solvable et donc susceptible de production en bien ou services.
J’ai classé les émotions en trois catégories, les émotions qui proviennent des relation interpersonnelles , les émotions intra-personnelles qui naissent sans relation immédiate avec autrui, du rêve, par exemple, les émotions cosmiques, qui naissent de la contemplation de la nature, par exemple.
Mon intention était de recenser, avec tous, les émotions provenant des relations interpersonnelles et d’en déduire ce qui, dans la société de consommation n’y répond pas ( par exemple, l’absence de papotage dans les grandes surfaces), ou y répond par des ersatz ( par exemple le téléphone portable), et d’imaginer ce qui, dans une société différente, pourrait satisfaire ce besoin d’émotions. Malheureusement, dominé par mon ego et emporté par mon envie d’exposer mes idées, je n’ai pas laissé de temps pour ce travail, et je le regrette d’autant plus que l’un des participants a trouvé cette classification dangereuse et aurait bien aimé savoir où elle mène. Le dialogue eut sans doute été très fructueux.
J’en tirerai des leçons, et merci à ceux qui m’ont dit avoir tout de même apprécié ma prestation.
Gérard Weil
Commentaires récents