Atelier « Quelles langues pour un mouvement international de la décroissance ? »
Environ 10 personnes présentes.
Après la présentation de la problématique des langues lors de la conférence internationale de Barcelone en mars 2010, de l’échec du RMOC (Réseau Mondial des OC), un débat à eu lieu sur les difficultés qu’amène l’usage unique de anglais ainsi que sur les alternatives possibles, et sur les difficultés qu’elles ammèneraient à leur tour.
Les alternatives discutées sont le multi-linguisme (on utilise plusieurs langues) et l’esperanto (langue internationale artificielle, la seule en usage actuellement).
Les points suivants font consensus :
- Il est déjà possible pour tous le monde d’avoir des informations sur l’OC dans les pays étranger : des OC viennent témoigner de leur expérience à l’étranger, des films sont sous-titrés, des articles sont traduits, etc.
- Il n’est possible qu’à trés peu de personnes de débattre à un niveau international. Un débat à ce niveau sera pourtant nécessaire à un moment ou à un autre.
- L’anglais est une langue difficile si on concidère le niveau requis pour soutenir un débat politique. Idem pour le français.
- L’anglais est une solution opérationnelle immédiatement mais il serait bon de ne pas la concidérer comme définitive et de chercher et étudier en même temps des alternatives.
Les points suivants ont été débattus mais ne font pas consensus :
- L’anglais n’est pas neutre, il avantage une certaine population qui n’est pas représentative de nos valeurs, d’autant plus si le mouvement de l’OC s’étend au pays du sud.
- Le multi-linguisme demande un travail d’apprentisage collosal et les populations les plus précaires sont à nouveau exclues du débat.
- L’esperanto est une langue sans culture/histoire/peuple et ne peut être adoptée par les OC (Isabelle, merci de reformuler ta critique, je ne l’ai pas suffisement bien comprise pour la retranscrire correctement).
Que les participants à cet atelier n’hésitent pas à me faire des remarques sur ce compte rendu.
Marc Pleysier
on constate que six ans plus tard l’anglais est quasiment devenu langue officielle de tous les « opposants », y comprs à l’intérieur des espaces linguistiques nationaux.
Et que le refus de l’espéranto aboutit, de facto, à une capitulation sans condition devant l’impérialisme du marché global.