Abus et gaspillage – Anne Vigneron
Axe 1 : Gérer des besoins et des usages
Désolée de ne pouvoir participer à ces réunions concernant l’urbanisme, toutefois étant architecte et ayant participé à la réalisation de quelques plans d’urbanisme, je vous fait part de quelques réflexions.
Concernant l’urbanisation abusive :
– Comme les services de l’état se désengagent de plus en plus, les conseils aux mairies sont déficitaires, ils ont moins d’appui de la « DDE » pour équilibrer leurs plans.
à Avoir un regard extérieur impartial plus important ( au sein de commissions d’urbanisme extérieures), le seul commissaire enquêteur ne peut gérer les abus.
– Au sein des Conseils Municipaux, la plupart des élus tirent la couverture à eux ou aident des amis, pour acquérir des terrains constructibles.
à Il serait judicieux de taxer les droits à l’urbanisme de manière importante pour limiter les velléités d’élargissement de ces zones.
– Les nouvelles zones urbaines demandent d’importants investissements en voiries et réseaux de la part des communes.
à Il y a des solutions pour faire participer les aménageurs ( PVR, PUP) mais les études de réalisations sont importantes et les communes doivent un financement important à leur extension.
– L’urbanisation gagne des zones agricoles de grande valeur.
à la « DDA » a lancé l’obligation d’établir un diagnostic agricole et des plans de protection des espaces agricoles et naturels.
– Les règlements d’urbanisme sur la base actuelle ne répondent pas aux contraintes de développement durable.
à revoir la conception globale de ses règlements notamment concernant les articles des emprises aux sols, des implantations, des Cos.
Concernant le gaspillage de l’eau :
– Les multinationales gagnent des parts de marchés importantes dans le domaine de la gestion de l’eau.
à revenir à une gestion locale c’est se prémunir contre les prédateurs.
– La récupération des eaux pluviales n’est pas valorisée, ce n’est pas la volonté communale car elle gère l’assainissement par l’eau potable consommée.
à elle devrait être obligatoire au niveau des permis de construire, l’assainissement pourrait être réglé de manière forfaitaire par habitant.
– Le gaspillage d’eau et notamment par la réalisation de piscine peut être réduit.
à par la réalisation de tarifs progressifs, de + en + cher en fonction des volumes utilisés.
Il y a bien sûr d’autres pistes de réflexions pour limiter l’urbanisation à outrance, peut être aussi promulguer des modèles étrangers pour sortir du modèle pavillonnaire destructeur.
En espérant pouvoir aider aux réflexions de votre réunion, cordialement
Vigneron Anne, architecte.
Commentaires récents